DE QUELLE VOiTURE ELECTRiQUE PARLE-T-ON?

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Les usagers de l'automobile et même ceux qui ne possèdent pas de voiture sont là à dire:
"La voiture électrique, c'est encore un peu tôt, elle manque d'autonomie..."
Carlos GHOSN ne s'y est pas trompé, il s'attaque à une problématique très complexe, le choix énergétique des usagers. Acheter un véhicule électrique c'est d'abord en avoir les moyens et ensuite faire preuve d'un grand discernement.
Un V.E. pour quoi faire? Gros moyens et grande distance, achetez TESLA. Petits trajets économes, allez chez RENAULT. entre ces extrêmes on trouve un monde de solutions.
Une fois pour toutes: l'éléctricité peut être jaune, verte, bleue, noire ou rouge. Soleil, biomasse, hydraulique, charbon ou pétrole, nucléaire. Si les premières sources sont prioritaires et aussi complexes à développer que la voiture électrique elle-même, les dernières, pétrole et nucléaire sont considérées comme des roues de secours.
http://www.challenges.fr/automobile/20150625.CHA7306/renault-nissan-comment-carlos-ghosn-s-est-trompe-sur-l-electrique.html
Cet article n'est pas neutre, au final il vous propose quoi? Continuez le pétrole.
Voici la liste des articles du même journaliste:
http://www.challenges.fr/journaliste/112146/alain-gabriel-verdevoye.html
L'opportunité qui nous est offerte est justement la rupture avec la voiture thermique, lourde par essence, c'est le cas de le dire.
Les berlines qui filent sur les autoroutes sont de "vraies maisons ambulantes". C'est simple, elles ont tout. Cette masse à transporter, avec tous les gadgets embarqués imaginés pour séduire et répondre à la demande des usagers, cette masse coûte cher à déplacer.
Quelle est la place immédiate du V.E. aujourd'hui?
Les déplacements courts et intensifs du quotidien, hors transports en commun, sont faits pour le V.E.. Point!
Croyez-moi, cela couvre une bonne part de notre économie qui nous fait défaut aujourd'hui.
Ceux qui ont fait le choix des transports en commun, je parle des gestionnaires, s'aperçoivent que cela coûte cher en période de restriction. Le ticket augmente, ainsi que tout ce qui tourne autour.
Apporter un peu de souplesse à la mobilité ne peut pas faire de mal.
Et encore une fois, disons-le, le marché de la voiture électrique n'est pas concurrent du reste, parce le V.E. correspond au chaînon manquant de la mobilité.
Ces déplacements qui ne sont pas effectués faute d'outil et de moyen, sont une perte sèche pour l'économie et pour la société. Ce sont des besoins qui ne sont pas couverts, donc un renoncement à toutes sortes d'activités.
TOTAL s'est mis à vendre de l'éthanol et des carburants aux mêmes tarifs que les grandes surfaces avec les ACCESS, on ne peut que s'en féliciter.
La distribution de cette énergie électrique, apparemment inintéressante vu son faible coût est justement une opportunité pour TOTAL. Distribuer un produit bon marché, mais indispensable, voilà un sujet qui devrait intéresser.
La forme "borne de recharge" n'est pas un bon plan: investissement comme entretien coûteux, efficacité moyenne. L'usager n'aura pas le temps, ni la patience d'attendre.
Au final ce sera un surcoût ou des faux-frais. 
Le slogan de RENAULT est on ne peut plus pertinent: 
"La voiture électrique c'est simple!" Le fait d'avoir choisi un enfant pour faire passer le message c'est s'adresser aux jeunes qui demain auront à résoudre leur souci de mobilité.
Patrick GEFFRAULT 
Auteur du CONCEPT GLOBAL de MOBiLiTE ELECTRiQUE AG2050